Je suis Louis XVI, le roi. « […] La dette de l'État, déjà immense à mon avènement au trône, s'est encore accrue sous mon règne : une guerre dispendieuse, mais honorable, en a été la cause; l'augmentation des impôts en a été la suite nécessaire, et a rendu plus sensible leur inégale répartition. »
Je suis Mirabeau, le depute du tiers Etat, un noble. «Aujourd’hui la faillite, la hideuse faillite est là ; elle menace de consumer vous, vos propriétés, votre honneur, et vous délibérez ! Choisissez parmi les plus riches nobles, afin de sacrifier moins de citoyens ; mais choisissez; car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple. Allons, deux mille nobles possèdent de quoi rembourser la dette. »
Je suis Marquis de Launay, un noble francais. « [la loi] semble annoncer à [...] la noblesse la suppression de ses droits féodaux. C’est sur ces droits qu’est fondée l’existence des fiefs*; c’est sur l’existence des fiefs que sont fondées les distinctions de la noblesse. [...] après le sacrifice volontaire qu’elle a fait de ses privilèges pécuniaires (argent), vous vouliez la dépouiller de ses privilèges honorifiques.